“J’étais passionné de photographie et j’ai voulu rendre ce hobby lucratif”
Passionné par la photo et la vidéo, César Dassonville, étudiant en dernière année de Mastère Marketing Digital et UX Design (P2021), a commencé une carrière de freelance en photo et vidéo dès la fin de sa Prépa Mastère Digital.
Publié le 18/01/2021 — Temps de lecture 4 minAprès un Bac ES option Science Politique, César Dassonville a naturellement poursuivi avec une licence de droit avant de se rendre compte que ce n’était pas ce qu’il souhaitait faire. Il décide donc de se réorienter en DUT MMI [Métiers du Multimédia et de l’Internet]. Par la suite, il intègre HETIC en PMD [Prépa Mastère Digital] et rejoint le mastère Marketing Digital et UX Design.
Comment t’es-tu initié à la photographie ?
César Dassonville : Lors de mon DUT MMI, il y avait une partie audiovisuelle où l’on faisait de la photo et de la vidéo. C’est là que ma passion a commencé à prendre. Au début, j’utilisais l’appareil photo de ma mère, un appareil photo numérique compact. Puis j’ai décidé de m’acheter mon propre appareil, un reflex d’occasion, pour m’entraîner plus sérieusement. Quand je suis devenu assez confiant, je me suis acheté un appareil photo reflex neuf et de bonne qualité.
Tu as décidé de te lancer en freelance, comment cela s’est passé ?
César D. : J’ai commencé le freelance il y a un peu plus de 2 ans, à la fin de ma PMD. C’est quelqu’un de ma classe qui m’a conseillé d’en faire car lui l’était, pour des projets informatiques. Je faisais surtout des photos pendant les vacances et le week-end, puis je me suis dit que je pouvais transformer ce hobby en une activité lucrative. Je me suis inscrit sur Malt, une plateforme sur laquelle les freelances proposent leurs services et où les entreprises les sélectionnent selon leurs besoins. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai trouvé ma première mission.
Quelle était-elle ?
César D. : J’ai été contacté via Malt par une agence, missionnée par un stand important du salon VivaTech (le salon annuel de l’innovation technologique qui a lieu à Paris), afin d’être le photographe de ce stand. C’était assez spécial niveau organisation puisque j’étais sous-traitant d’un prestataire mais ça s’est bien passé malgré la difficulté de la mission. J’étais photographe du stand durant les 4 jours et j’avais une certaine pression. C’était tout de même très motivant !
Durant cette mission, quel a été ton principal challenge ?
César D. : C’était ma première mission et j’ai rencontré quelques soucis : le rendu des photos n’était pas du tout le même entre l’écran de l’appareil photo et celui de l’ordinateur. J’ai donc eu pas mal de retouches à faire à l’aide de Lightroom (un logiciel de la suite Adobe dédié à la photographie) mais le logiciel est bien fait et m’a permis de faire les retouches en masse.
As-tu eu d’autres missions ?
César D. : Après cette première mission, j’en ai eu quelques autres en freelance. J’ai par exemple réalisé une vidéo pour un ancien manager de magasin. Il souhaitait proposer des vidéos de coaching et m’a contacté pour que je les tourne et en fasse le montage. Malheureusement avec le confinement, ça a été complètement annulé et la crise sanitaire m’a empêché de faire de nouvelles missions. J’ai aussi dû déménager, ce qui m'a obligé à revoir mon organisation donc je n’ai pas spécialement le temps en ce moment.
César partage ses photographies d’exploration urbaine sur son compte Instagram cesardassonville (© César Dassonville / Capture d’écran)
As-tu d’autres activités ?
César D. : Oui, j’ai aussi des missions hors freelance. Lors d’une manifestation des gilets jaunes, je suis allé faire des photos avec un ami. On a marché des kilomètres à un moment de fortes tensions dans le mouvement et on devait faire extrêmement attention de ne pas être pris entre les casseurs et les CRS. L’expérience était super et j’en ai récupéré de belles photos.
J’ai un compte Instagram dédié à l’Urbex [Exploration urbaine] où je partage des photos de manifestations. J’essaie de garder une cohérence dans mes partages. J’ai aussi un portfolio que je suis en train de refaire pour mettre en avant des réalisations différentes de celles publiées sur mon compte Instagram.
Je suis également membre du mandat actuel du Hub HETIC en tant que chargé de projets événementiels.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent débuter en freelance ?
César D. : Il faut persévérer. C’est l'une des choses les plus importantes. C’est parfois difficile d’avoir ses premiers clients et il faut souvent passer par des missions qui ne font pas toujours plaisir pour gagner en expérience. Il faut aussi savoir que la première mission se passe rarement parfaitement bien : on découvre, c’est normal et il y a toujours des imprévus. Parfois, le cahier des charges n'est pas entièrement respecté et on se fait taper sur les doigts.
Ce qui est bien, c’est de mettre en avant ses travaux et réalisations sur ses différents profils. Sur Malt, il y a une section dédiée à ça mais d’autres partagent aussi leurs travaux sur LinkedIn et sur leur portfolio. L’idée est d’en parler et de susciter de l’interaction.